samedi 31 mai 2008

Essais Albums : Les Fous du Dada...

Exergue:

Je n'en suis qu'à mes premiers billets et je recycle déjà de vieux trucs… Lancée dans un grand ménage de printemps, j’ai retrouvé sous mon lit - oui c'est le souk - un dossier qu'on nous avait demandé de réaliser ma sœur et moi pour une U.E «Lecture Jeunesse». Les étudiants inscrits devaient créer un album pour enfants et un journal de bord présentant les différentes étapes de sa réalisation. Rassurez-vous, je vous épargnerai le «journal de bord», un truc totalement inutile mais qui fait frétiller étrangement tous les profs. Mon Blog étant dédié à l’illustration, je me disais que ce travail pouvait y trouver sa place. Après tout, c'est moi qui commande ici!

Amoureuses des animaux et passionnées par les chevaux (on ne peut pas avoir que des qualités...), ma sœur et moi étions d’accord sur un point: ça parlera de bourrins! Tels les frères Le Nain, absorbées par l’ouvrage, nous parlementions tard dans la nuit sur la couleur d’une robe ou sur la courbe d’une haridelle. Quinze jours barricadées dans notre chambre, rebaptisée «l’Atelier», nous n'en ressortîmes qu'une fois l'œuvre achevée. Un jour, les mûrs en tremblent encore, la porte de l’Atelier s’ouvrit dans un fracas proportionnel à notre triomphe. Les blouses tachetées de mille couleurs, les chevalets renversés, le pinceau derrière l’oreille, nous exhibions fièrement notre pastiche du "Vilain petit canard". Avant de vous laisser juger la qualité de l'entreprise, je tiens préalablement à m’excuser auprès des inconditionnels de Hans Christian Andersen. Cependant, je serai déçue, avec cette tripotée de canassons, de ne pas émouvoir, même si cela ne va pas jusqu'aux larmes, quelques fous du dada !



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mercredi 28 mai 2008

Hermangarde

Une matinée d’été…

Sur les bancs vermoulus, devant les chaumières, on ne s’attarda guère, ce soir-là. Habituellement, surtout à cette époque de l’année où les journées sont les plus longues, ces sièges de fortune peuvent être le lieu de paroles animées, de discussions décisives ou encore de silences réconfortants et partagés. Dès la fin de l’après-midi, des troupes de gros cumulus avaient amorcées leur incursion lente et inexorable et les travaux de fauchage avaient été écourtés. La chaleur accablante n’avait d’ailleurs pas permis un bon rendement et c’est sans grande hésitation que les villageois avaient pris la décision de rentrer. L’attente dans les chaumières sombres et sans air se vivait assez péniblement. On restait planté sur le seuil des maisons en jetant des regards dubitatifs vers le ciel et en interpellant celui ou celle qui se pressait avant l’orage. Comme les pastels que l’on étale avec le doigt, le ciel présentait un crémeux mélange de gris perle et de rose que des rayons teintaient encore à quelques endroits de reflets nacrés.
Le soleil se dissipa totalement, le camaïeu de gris s’assombrit et la nuit tomba. Les portes étaient restées ouvertes. On espérait un petit courant d’air qui chasserait cette étouffante moiteur. Du sol, montait l’odeur entêtante de la terre sèche et du bois chauffé au soleil. Tout quémandait cette pluie qui ne venait pas. Quelques éclairs faisaient parfois apparaître la scène qui se tramait plus haut. Les gros nuages, roulaient et grondaient dans le ciel noir, poursuivant leur intimidante parade. Tout restait en latence, contenu. On devinait l’éclatement probable mais les heures passaient et rien ne se produisait. On désespérait à ne voir jamais arriver l’issu salvatrice. Passé juste à côté…

Dans les deux pavillons à terrasses balustrées du premier étage, les baies vitrées étaient restées ouvertes. A l’intérieur, les chandelles brûlaient encore et les rideaux de mousseline tirés repoussaient les insectes charmés par la lumière. Sous les pas nerveux d'Hermangarde, grinçaient les lames vernissées du vaste salon . Elle sortit un instant sur le balcon et les draperies de la fenêtre s’enroulèrent dans les plis de sa robe vert malachite. Pourquoi voulait-on la retenir à l’intérieur? Il ne pleuvait toujours pas. Dans la bastide tout le monde semblait dormir et Hermangarde était plus accablée par ce profond silence que par la chaleur de cette nuit d’été. Elle avait hâte que le temps passe, que cet orage éclate enfin et que le jour arrive. Elle avait pris sa décision mais il lui fallait d’abord rédiger cette lettre, poser sur le papier le fouillis de ses pensées. Le temps était comme suspendu, abasourdie par un flux incessant de pensées, il lui faillait trouver les mots qui feraient repartir l’engrenage. Elle tournait donc depuis des heures dans ces coulisses d'arrière-scène où se préparent et se répètent les dialogues qui font de nous les pantins de nos jeux diurnes.

C’est quand l’orage avait enfin éclaté et que la pluie apaisante avait commencé à tomber que son esprit s’était délivré. Hermangarde s’assoupit dans le grand fauteuil de velours doré. Les ondées et les lourdes averses se succédaient maintenant sans discontinuer...
Quand elle ouvrit ses yeux de jade, une douce fraîcheur régnait dans la pièce. La lumière opale du début de matinée donnait aux objets familiers de la pièce un aspect différent, comme si tout était propre et neuf. Hermangarde ne s’était pas encore redressée, affalée dans le siège du coquet boudoir, elle entendit que l’on commençait à s’afférer au rez-de-chaussée. Elle sourit de contentement. La maison revivait.
Elle tira les draperies des fenêtres et passa sur la terrasse. Le jardinier, toujours très matinal, s’assurait que l’orage de cette nuit n’avait rien endommagé dans le parc. Les graviers blancs des allées luisaient sous les premiers rayons de soleil et une domestique essuyait les chaises de fer forgé laissées la veille sous les tilleuls. Grand-mère prendra son petit déjeuner dehors et tout devait être prêt quand elle se réveillera.
Sur le secrétaire, la lettre était déjà pliée dans l’enveloppe, il ne restait qu’à la cacheter. Hermangarde, souriante, pris la missive et se dirigea vers la porte qui menait au grand escalier central de la maison. Avant de quitter le salon, elle se retourna et observa la vaste pièce. Comme le calme de cette douce matinée pouvait contraster avec les ardeurs de la nuit. Les bruits, l’odeur, les couleurs, tout avait changé. Elle se sentait apaisée. Légère, elle dévalait l’escalier, sa lettre dans la main. Elle se sentait sereine et satisfaite. Tous les transports de cette nuit étaient désormais posés sur la lisse et blanche page que contenait la petite enveloppe

Pour ceux qui se posent la question : pourquoi Hermangarde, sur l’illustration, a troqué sa robe de velours vert canard pour un habit de noble garçon, je pourrais éventuellement donner cette réponse: une émotion est toujours à la base de mes dessins. Cette fois-ci, il s’agit d’une «impression joyeuse» ressentie après la visualisation de la pièce "Le Souper" de Jean-Claude Brisville. La scène se déroule à Paris le 6 juillet 1815 après l’abdication de Napoléon 1er, à la veille du retour de Louis XVIII sur le trône. Lors d’un souper succulent de rhétorique, Maurice Talleyrand et Joseph Fouché s’interrogent sur la nature du gouvernement à donner à la France. Fouché pense qu’il faut revenir à la République. Pour Talleyrand, il faut restaurer les Bourbons.
A l’issu d’une nuit de réflexion, sa petite enveloppe pleine d’une solution, j’imagine qu'Hermangarde fut envahie par le sentiment joyeux que procure la résolution orageuse d'un problème épineux. Quoi de plus naturel alors que de lui offrir ce costume de gentilhomme ?


Highslide JS

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dimanche 25 mai 2008

Acasa

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Confinée dans une boule de verre, courte journée d’hiver, quand le ciel cotonneux, descend sur la terre… Et puis vers le soir, les fils gris perlés du cocon hivernal se sont teintés de bleu puis enfin dissipés. A cette heure, la lune se perd dans une immensité glacée et silencieuse. On observe avec émotion l’arrivée des derniers flocons sur terre. Ils ont sans doute hésité avant de faire le grand saut et préféré descendre, l’affluence de l’après-midi dissipée. Si certains, pour avancer, ont besoin de sentir monter en eux l’ivresse de la foule, d’autres, plus pausé, préfèrent prendre seuls le grand envol persuadés que le choix leur appartenait pleinement. Ils arrivent, les voilà les derniers courageux. Ils semblent venir d'un monde si lointain. Petites bulles échappées des nues où montées des abysses selon la position dans laquelle on secoue la boule.

C’est au sein de ce décor, qu'on peut apprécier toute la gaieté de cette petite pièce. Cette unique pièce. Pas d’exigence pour cette grand-mère roumaine: une maison «monocellulaire». Bien plus commode à chauffer. Une table et deux chaises de bois, un lit-divan mais, s’il-vous-plaît, recouvert de la traditionnelle couverture de laine, ingrédient indispensable entrant dans la dote. Les bûches sont régulièrement enfournées dans le «Soba», sur le feu fricote la «mămăligă», et des petites tasses, l’odeur suave de la «ţuică» monte encore, témoin nuageux d’un récent emplissage. C’est qu’à cette époque, elle se fait douce. Versez là dans l’«ibric», ajoutez une bonne cuillère de sucre, tournez sur le poêle. Patientez un peu, si vous n'êtes pas trop préssés, jusqu’à ce qu’elle tiédisse. Les visites sont fréquentes durant ces longues soirées qui précèdent les fêtes de fin d'année et il n'est pas besoin de chercher bien loin un prétexte pour qu'on vous serve un petit verre réconfortant. Maux de tête, rages de dents, lutte contre un mauvais «courant», la « ţuică » est la vraie et seule panacée! Sur l’épais manteau de neige, petits pas de fourmis, sentiers bleus givrés fils d'Ariane qui unit tous les foyers. On chemine de maison en maison, à l'intérieur, un petit air de flûte, on répète les chants pour Noël. Élément important de ces processions, négocier le temps des bouchers. La St «Ignat» approche et les braves petits cochons vont bientôt se faire égorger. Comment envisager les réjouissances festives autour d’une table couverte de cochonnailles et renoncer au sacrifice de nos petits porcelets? Depuis l’été, ils ont été bichonnés et rien ne leur a été refusé : promenades, toilettage et repas de choix. On va jusqu'à faire bouillir sur le feu, les épis de maïs et les petites pommes de terres pour les rendre plus tendres sous leurs dents. Et puis comme le montre l'illustration, pourquoi ne pas leur accorder un petit somme sur l’oreiller? Il faut choyer ceux qui seront bientôt les rois de la fête !

Je termine ce billet, en rassurant les âmes sensibles. Le brave petit cochon qui dort sur le divan de notre petite grand-mère sera bien entendu épargné. Depuis le temps qu’ils sont amis, impossible pour elle de lui faire un coup pareil !


samedi 24 mai 2008

Portrait de Famille - Tante Olive

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Tante Olive


Née en ces années de joyeuse folie où Dame Nature était muse des artistes de l’Ecole de Nancy, ce n’est pas par hasard que ses parents lui avaient donné ce gourmand prénom. A cette époque, les petites filles naissaient encore dans les roses et Olive en héritait son joli teint pourpré et un piquant caractère. On s’attendrissait devant ce visage angélique sans prendre garde au petit sourire ironique qu'elle affichait parfois et dont certains auraient dû se méfier. De son aînée, "la boniface Eugénie", elle était le portrait inversé. De l’audace, elle en avait, comme les artistes de son temps qui rompant avec l’Académie prirent en main le décor de la Vie !!!!

Portrait de Famille - Tante Aster

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Tante Aster

Dans la famille, on l’appelait souvent en son absence: «tante Austère». Moins séduisant que son doux prénom d’Aster. C’étaient ses manières un peu sévères qui lui valaient ce sobriquet. «Tante Austère» détestait, par exemple, qu'en fin d'après-midi, son chignon soit un peu moins tiré. Elle insistait pour que tous les draps de la maison soient irréprochablement repassés et exigeait un pansage parfait des coursiers qui devaient briller même en fin de journée. Et pourtant, loin de la détester, on y était même très attaché. Les gens rigoureux ont étrangement un côté sécurisant. Comme la pendule un peu austère et obstinée qui rythme par son tic-tac le bercement régulier du temps et nous communique une douce sérénité.

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Portrait de Famille - Oncle Augustin

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Oncle Augustin

Mener les négociations, animer une réception ou couper la dinde aux marrons, Oncle Augustin le faisait avec le calme olympien dont il se départissait rarement. Une note d’humour, un mot aimable, éducation irréprochable en somme! Diplomate de talent, il emperlait les mots avec beaucoup de raffinement. Cependant, briller sans cesse en société devient à la longue épuisant. C'est pour cela qu'il s’éclipsait de temps en temps. Dans son bureau, le nez collé à la fenêtre, silencieux, il contemplait souvent le vieux marronnier. On verra bientôt briller dans l’allée ses beaux fruits vernissés. A cette heure, c’est en fait une fleur d’églantier qui le met en joie. Pour affronter ce monde avec succès, il est précieux de nourrir ses rêves!

vendredi 23 mai 2008

Baba Dochia

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Am plecat...

Cest en tant que Baba Dochia que je choisis de prendre la route … Une petite vieille ronde comme un soufflé? Ne vous fiez pas aux apparences… une baba, soit, mais qui vous portera chance !

Depuis tant d’années elle arpente, frénétique, les monts et les vallées de cette chaîne carpatique. Sentiers bordés de broussailles, sinueuses pentes de rocaille, elle connaît tous les chemins dans les moindres détails. Chaleurs estivales, vents en rafales, ou trombes de pluies, de tout temps, elle affiche une mine réjouie et surveille ses brebis.
Demandez-lui où elle puise cette énergie, silencieuse, la petite vieille vous sourit. Un jour s’efface, les années passent mais jamais elle ne se lasse. Toujours curieuse, elle avance, joyeuse, sans cesse en partance. Dans son regard vaillant, jamais ne s’amoindrit son Amour de la Vie !

Cette première présentation faite, je me dois en ethnologue scrupuleux, vous conter la véritable histoire de Baba Dochia. Si nous possédons tous une garde-robe plus ou moins riche de costumes publics, qui conformes aux normes érigées par notre société nous aide à mieux glisser dans la masse, ces habits de parade une fois rangés au placard, il reste quoi ? Si derrière cette joyeuse et souriante Baba Dochia, se cachait en fait une vilaine et méchante petite vieille? ‘‘Bon et prévenant’’, c’est sûr, ça passe mieux que ‘‘vicieux et haineux’’ et pourtant, voyez ce que raconte la légende….

Dochia ou Marta est un personnage féminin de la tradition orale roumaine. Dans la plupart des versions, la légende parle d’une méchante vielle au caractère très revêche dont la bru est le souffre-douleur. La pauvre belle-fille, se soumettant aux exigences de sa belle-mère, accomplit une succession de tâches impossibles. Filer la laine tout en gardant le troupeau de moutons, rapporter des fraises des bois ou des fleurs au cœur de l’hiver, faire que de la laine noire devienne d’un blanc immaculé en la lavant dans le ruisseau gelé puis lui redonner sa couleur d’origine etc. Autant de labeurs initiatiques que la jeune fille devra réaliser. Ce n’est qu’avec l’aide de personnages miraculeux comme celle d’un ange, de Dieu ou de St Pierre, qu’elle réussira à accomplir les défis absurdes de sa belle-mère. Par la suite, ignorant l’intervention miraculeuse et se laissant duper par un radoucissement de fin d’hiver, Baba Dochia continue à défier l’ordre cosmique. Elle s’entête et malgré les conseils de son entourage, elle part dans la montagne faire paître les moutons. Elle veut trouver, elle aussi, les fruits et les fleurs que sa bru a pu lui rapporter même si ce n’est pas encore la saison. Durant son parcours, Baba Dochia se confronte aux changements rapides de climat propres au mois de Mars. Soleil de plomb et doux vents de Printemps l’obligent à se défaire des 7 pelisses («cojoace») ou 12, selon les versions, dont elle s’était vêtue, en prévision, comme un oignon. Malheureusement, le ciel apporte très vite des trombes de grêle et des vents glacials et Baba Dochia n’a plus de manteau pour se protéger. On dit que la vielle sotte serait restée figée par le froid aux sommets des montagnes. Vaincue par son entêtement et sa cruelle nature, la légende doit servir d’exemple à tous ceux qui voudraient changer l’ordre divin des choses.

Si Baba Dochia est punie, c’est qu’elle a essayé de dépasser les limites du cadre homme/femme et de renverser l’harmonie familiale. Elle ne respecte pas les principes et la rigueur des tâches féminines (le travail de filage encore inachevé, elle veut que la laine soit lavée au cœur de l’hiver), elle s’attribue des occupations par excellence masculines comme la garde des moutons mais de plus, elle ignore le système calendaire traditionnel. La montée des troupeaux ne se fait habituellement qu’après la St George «Sângiorz», le 23 avril.
Les «jours de Baba», « Zilele babei » ou « Babele », représentent les 7, 9 ou même 12 premiers jours du mois de Mars. Ils sont considérés, à l’instar de Baba Dochia, de nature changeante, imprévisible et capricieuse en imposant aux hommes une lutte entre hiver et été, entre obscurité et lumière. Rares sont les représentations féminines dans le folklore roumain qui peuvent se réjouir d’un prestige égal à celui de Baba Dochia. Par sa lutte et son opiniâtreté, elle sort des modèles traditionnels féminins. De plus son patronage ne s’arrête pas à une journée ou à une fête comme ceux des autres mais couvre plusieurs jours décisifs pour le déroulement des activités traditionnelles. Ainsi, il est dit
qu'on peut lire dans ces premiers jours de mars notre passé, notre présent et notre futur. Il faut alors choisir trois jours parmi les «Babele» et le temps qu’il fera illustrera ce qui a fait, ce qui fait et ce qui fera notre vie…


Ref. : Narcisa Alexandra Ştiuca, Sărbătoarea noastra cea de toate zilele, Vol. II, cartea de buzunar 87


Du coup, je me sens un peu embêtée d’avoir commencé ce billet en : « C’est en tant que Baba Dochia que je choisis de prendre la route … » Aux yeux de mon entourage, je dois désormais friser la schizophrénie ou, pour être plus nuancée, être taxée de monstrueuse hypocrite. Mon attitude aimable et bienveillante cacherait en fait un affreux personnage haineux et pernicieux ?
Et puis après tout, la dernière fois que je me suis lancée dans un jeu de rôle avec des amis, certains avaient choisi comme héros «Satanas et Diabolo»
ou encore «Cœur de Glace des Bisounours» sans remettre notre amitié en question… J’ajouterais enfin, pour ma défense, que bien que définitivement pétrifiée dans ses montagnes, la vieille est tout de même, arrivée sur les sommets… De plus, la vie est parfois cruelle et il est peut-être plus prudent de prendre la route en compagnie d'une vilaine et méchante belle-mère que d'une gentille et (donc) trop sensible petite vielle… Voilà.