dimanche 23 août 2009

3) Paris: trois petits tours et puis s'en vont ...



Bonjour à Notre Dame :


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C
ette grande cathédrale, d'architecture gothique, fut construite au Moyen Age sur l'île de la Cité (tout près des berges de la Seine, dans le 4ème arrondissement).Tout est grand dans Notre-Dame, car les constructeurs de cathédrales voulaient montrer leur foi en Dieu par des réalisations majestueuses. Le monument mesure 130 mètres de long et 48 mètres de large et ses tours s'élèvent à 70 mètres de haut. Pour qu'une construction aussi importante soit bien solide, les bâtisseurs du Moyen Âge l'ont renforcée sur ses côtés extérieurs par des piliers appelés les ''arcs-boutants''. Sur la façade, on remarque des statues alignées qui représentent les rois dont on parle dans la Bible. Au-dessus, le vitrail en rond a 13 mètres de diamètre et de l'intérieur de la cathédrale, on a l'impression d'une véritable collection de pierres précieuses !
Sur le parvis, devant la cathédrale, une plaque incrustée dans le sol imarque le ''kilomètre zéro'': sur toutes les routes de France, c'est à partir de ce point que l'on mesure les distances séparant Paris de l'endroit où l'on se trouve.

Note: pour ceux qui n'auraient pas compris ou (si vous préférez) si je ne dessine pas assez bien , je vous explique: ma maman et moi, nous sommes assises (les pattes dans le vide) sur les toits de Notre-Dame.
Le gros monsieur en pyjama, c'est Quasimodo, le sonneur de cloches difforme dans le célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, publié en 1831. Esméralda, bah, c'est Esméralda quoi !!! ...



Dernier tour, le Jardin du Luxembourg:


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L
e jardin du Luxembourg est situé dans le 6ème arrondissement. Il abrite un beau palais construit pour Marie de Médicis qui était la femme du bon roi Henri IV. Comme elle était italienne, elle voulait une maison entourée de jardins qui lui rappelle un peu son pays. Elle choisit un endroit qui était alors en pleine campagne ... et dut faire preuve de beaucoup de patience puisqu'il fallut une quinzaine d'années pour bâtir, aménager et décorer le château de ses rêves.
Aujourd'hui le palais, n'est plus celui d'une reine mais il abrite les sénateurs qui, comme les députés, proposent et votent les lois. Le jardin est, lui, à tout le monde et l'on peut s'y promener agréablement pou admirer les statues des reines de France ou regarder les petits bateaux naviguer sur le bassin.


Je profite de ces dernières photos pour remercier encore mille fois ma petite maman. Ce séjour parisien fut, en effet, bien sympathique et il compte parmi tous les bons souvenirs de cet été !
Malgré quelques rues remontées dans le mauvais sens et deux ou trois boucles inutiles, je dois reconnaitre que ma mère gère parfaitement la carte et la boussole ... sans elle, j'étais définitivement perdue !
Mais d'où, diable, ai-je donc hérité de ce sens de l'orientation pourri ?!!!

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dimanche 2 août 2009

2) Paris: l'orientation ... la galère !

Le Sacré-Cœur:


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La basilique du Sacré-Cœur dite du Vœu national est située au sommet de la butte Montmartre dans le 18ème arrondissement. La construction de cet édifice religieux, qui domine tout Paris, fut décrétée par une loi votée par l'Assemblée nationale en juillet 1873. De style éclectique, s'inspirant notamment de l'architecture romane et byzantine, la construction de la basilique a duré quarante ans. Le sous-sol de Montmartre étant assez instable, il a fallu creuser à plus de 80 mètres de profondeur et installer de gros piliers de béton pour éviter que le monument ne s'écroule !
La pierre blanche utilisée pour la construction provient des carrières de Château-Landon (en Seine-et-Marne). Elle a été retenue par l'architecte Paul Abadie pour ses qualités de dureté et d'auto-nettoiement au contact de l'eau.

Note: cette vue du Sacré-Cœur depuis le centre ville de Paris est totalement imaginaire ... par contre, ma maman qui traverse sans regarder quand le petit bonhomme est rouge ... ça c'est vrai !



La Place de l'Opéra:


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L’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est un des éléments structurants du IXe arrondissement. Situé à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, l'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du XIXe siècle. Le bâtiment est ornementé de colonnes, de statues et couvert de dorures. Sur le toit, une statue figure le dieu Apollon, tenant une lyre au dessus de sa tête, et deux autres statues représentent la danse et la musique. Cependant, il n'y a pas que des êtres inanimés sur ce toit : une ruche y est installée et les abeilles vont butiner les fleurs du Jardin des Tuileries !

Note: Pour dresser le ''décor'', je me suis permis d'emprunter une peinture de Georges Stein : La Place de l'Opéra.



La Tour Eiffel:


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Contestée par beaucoup à l'origine,
la tour Eiffel fut d'abord, à l'occasion de l'exposition universelle de 1889, la vitrine du savoir-faire technologique français. Sa taille exceptionnelle (300 mètres et même 320,75 mètres avec son antenne de télévision) et sa silhouette, reconnaissable entre toutes, en ont fait le principal emblème de Paris.


Imaginée par Maurice Koechlin et Émile Nouguier, respectivement chef du bureau des études et chef du bureau des méthodes d' Eiffel & Cie, la tour Eiffel est conçue pour être le «clou de l'Exposition de 1889 se tenant à Paris». Elle salue également le centenaire de la Révolution française !

Le premier plan est réalisé en juin 1884 et amélioré par Stephen Sauvestre, l’architecte en chef des projets de l'entreprise, qui lui apporte plus d'esthétique. Le 1er mai 1886, le ministre du Commerce et de l'Industrie Édouard Lockroy, fervent défenseur du projet, signe un arrêté qui déclare ouvert «un concours en vue de L’Exposition Universelle de 1889».


Gustave Eiffel gagne ce concours et une convention du 8 janvier 1887 fixe les modalités d'exploitation de l'édifice. Construite en deux ans, deux mois et cinq jours, de 1887 à 1889, par 250 ouvriers, elle est officiellement inaugurée le 31 mars 1889.

Note: Pour dire toute la vérité et rien que la vérité: nous ne sommes même pas, cette fois-ci, allées serrer la pince à la pauvre petite tour Eiffel ... après tout, on la voit de partout et en plus ... j'aime pas quand y'a du monde ...

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