jeudi 30 avril 2009

Ireland: photos de vacances ...

Finies les vacances, me voilà de nouveau en France ! A peine arrivée, le croirez-vous, je me fais ''engueuler'' (pardonnez-moi l'expression !) ...

- " Où sont les photos ? "
- " Quelles photos ? ... ha oui, bien sûr les photos ... "

Comme d'habitude, j'ai négligé l'étape "photos de vacances", pensant que c'était mieux pour ceux qui n'étaient pas partis ! Du coup, je devais réparer ma faute. Je file à la maison et je reprends les crayons ...

Je demanderai votre indulgence. Il y a des approximations ... surtout concernant la photo de mes ''colocs'' ! S'ils passent un jour la "Porte de la Pendule", j'espère qu'ils ne seront pas trop fâchés ...


PHOTOS de vacances :



Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS


Highslide JS


Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS



Je profite de ce billet pour remercier chaleureusement John et Hanh. Ils ont eu la gentillesse de m'accueillir et de me supporter sans jamais se plaindre (en tout cas pas devant moi). Pas évident quand on sait que j'ai squatté leur canapé pendant deux longues semaines! Félicitations pour votre patience et merci mille fois !


Bien sûr, je remercie également de tout mon cœur grand-frère Bastiour. Organisation de voyage en mode ''Huggy les bons tuyaux'' et petit rappel d'une règle de base :

"Assis un temps trop long sur le bord du sentier, on finit par se faner. Avant que nos yeux ne se ferment alanguis par le quotidien, il faut reprendre la route ! A l'étranger, en France ou même dans son quartier, la Vie se construit en cheminant !"

MERCI !


***

dimanche 5 avril 2009

C'était mieux au Moyen-Age ...

Les princesses sont de retour! Avant de partir, je publie un nouvel extrait de:


" C'était mieux au Moyen-Age ..."

A bientôt !
Highslide JS



mercredi 1 avril 2009

Avril, ne te découvre pas d'un fil !

Highslide JS

J’espère que Philippe Delerm ne m’en voudra pas mais je me permets d’emprunter, une fois encore, l’un de ses textes. Avec Avril et le retour de la douceur, je ne me lasse pas de cette nouvelle …


On pourrait presque
manger dehors
C’est le « presque » qui compte, et le conditionnel. Sur le coup, ça semble une folie. On est tout juste au début de mars, la semaine n’a été que pluie, vent et giboulées. Et puis voilà. Depuis le matin, le soleil est venu avec une intensité mate, une force tranquille. Le repas de midi est prêt, la table mise. Mais même à l’intérieur, tout est changé. La fenêtre entrouverte, la rumeur du dehors, quelque chose de léger qui flotte.

« On pourrait presque manger dehors. » La phrase vient toujours au même instant. Juste avant de passer à table, quand il semble qu’il est trop tard pour bousculer le temps, quand les crudités sont déjà posées sur la nappe. Trop tard ? L’avenir sera ce que vous en ferez. La folie vous poussera peut-être à vous précipiter dehors, à passer un coup de chiffon fiévreux sur la table de jardin, à proposer des pull-overs, à canaliser l’aide que chacun déploie avec un enjouement maladroit, des déplacements contradictoires. Ou bien vous vous résignerez à déjeuner au chaud – les chaises sont bien trop mouillées, l’herbe si haute…


Mais peu importe. Ce qui compte, c’est le moment de la petite phrase. On pourrait presque… C’est bon, la vie au conditionnel, comme autrefois, dans les jeux enfantins : « On aurait dit que tu serais… » Une vie inventée, qui prend à contre-pied les certitudes. Une vie presque : à portée de la main, cette fraîcheur. Une fantaisie modeste, vouée à la dégustation transposée des rites domestiques. Un petit vent de folie sage qui change tout sans rien changer…


Parfois, on dit : « On aurait presque pu… » Là, c’est la phrase des adultes qui n’ont gardé en équilibre sur la boîte de Pandore que la nostalgie. Mais il y a des jours où l’on cueille le jour au moment flottant des possibles, au moment fragile d’une hésitation honnête, sans orienter à l’avance le fléau de la balance. Il y a des jours où l’on pourrait presque.

note: Delerm Philippe, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, 1997

****