Encore un qui termine au placard. La Porte dans la Pendule acceptant tous les ratés, je suspends au dessus du guéridon ma Danse des niens-niens.
J’avais reçu, il y a quelques semaines, la mission de créer une affiche pour la chambre de ma crème à la vanille. En effet, rentrant dans l’âge des craintes à tous vents, je devais imaginer une illustration ‘‘joyeuse et rassurante’’, une sorte d’attrape peurs à fixer au dessus du lit. Dès lors je ne pouvais pas faire sans quelques farandoles de niens-niens (lapins) d’où les maisons carottes et - pourquoi pas - quelques perruches fluorescentes pour éclairer les nuits noires. Cependant, erreur fatale, j’ai cru bon d’ajouter un pachyderme bien rond pour son côté ‘‘réconfortant’’. Mon illustration à peine achevée, on m’informait alors de la dernière peur au palmarès : les éléphants et leur grandes trompes qui aspirent les crèmes à la vanille et les niens-niens. Succès ! Mon illustration ‘‘joyeuse et rassurante’’ devenait soudain la scène d’une sarabande de rongeurs hystériques rendant culte à un aspirateur endiablé. On ne peut pas gagner à tous les coups… suivant !