#SpanishRevolution
Behold ye ! Le nouvel article de Sylvia - ma très chère flatmate - vient de paraître dans le magazine en ligne La Huella Digital (‘‘L’Empreinte Digitale’’).
Nounou en Ireland, Sylvia dépose parfois les totosses sur le comptoir pour reprendre le magnétophone et se consacrer à sa véritable carrière : le journalisme.
Lors de la dernière #SpanishRevolution * à Dublin, elle s’est, bien sûr, fait un devoir de descendre dans la rue. Ne pouvant pas porter à la fois la caméra et l’étendard, elle m’a demandé de l’accompagner dans l’aventure. En plus de manifester à ses côtés pour le Changement dans le monde, elle m’a proposé d’illustrer son prochain article.
Cliquez sur le lien et munissez-vous de vos dictionnaires Espagnol/Français pour les non-hispanophones... !)
Ainsi La Caroline Rosi que vous voyez apparaitre en tant qu’illustratrice à la fin de l’article n’est autre que moi. Les éditeurs de La Huella Digital trouvaient, probablement, que «Tosi» ne sonnait pas assez espagnol. Pourquoi pas. Entre Rosi et Myosotis, on reste dans le champ lexical qui fleure bon…
Maintenant, pour vous dire toute la vérité et rien que la vérité – et ne pas être accusée de ‘‘faux témoignages’’ - je dois avouer que Don Quijote, Michael Collins et Robespierre pendus au Spire sont, sans doute, le fruit de mon imagination.
En fait, nous étions trois tondus et un pellé à agiter nos pancartes sous la pluie. Evidemment…
Un énergumène n’a rien trouvé de mieux – suite à un appel Face de Bouc – que de lancer un «Where’s Wally World Record Attemp 2011» ce même weekend à Dublin. La cause semblait bien plus noble que notre pauvre Révolution pour les droits de l’Homme ! Eux, ils étaient 3500 sur Merrion Square…
Sylvia a eut beau agiter nos veilles casseroles, les poupées Wally rayées rouge et blanc ont totalement asphyxié notre manifestation !
Au diable les marmites ! Il nous fallait agir au plus vite et libérer notre Future des mains des politiciens véreux. Pensant qu’une vraie Révolution ne pouvait se faire sans son lot de Martyres et sans une goutte de sang, nous avons d’abord songé à ligoter un Wally sur les rails du tramway dublinois…
Puis, après réflexion et admettant que nous ne ferrions jamais le poids contre les milliers de poupées Wally, j’ai suggéré de capturer l’un des équatoriens au coin de la rue. Sa flûte de paon endiablée me semblait, en effet, beaucoup trop bruyante et interférait avec notre Révolution…
Cependant, Sylvia étant elle-même d’origine équatorienne (oui, je sais, ma proposition était donc de mauvais goût) elle a su trouver les mots pour calmer mes ardeurs révolutionnaires. Le plan m’a paru honnête : «Oublie les équatoriens et claque des marmites jusqu’au prochain Kebab !» Okie dokie !)
Mes remerciements à mes deux flatmates pour cette journée et, particulièrement, à Sylvia pour m’avoir proposé ce joyeux partenariat.
Je ne sais pas si notre petite action dans cette grande action pourra changer le cours des choses mais nous aurons, au moins, bien rigolé… C’est peut-être ce qu’il faut faire – rigoler ! - pour sauver le monde… N’est-ce pas Wally ?)
* #SpanishRevolution - La ‘‘Révolution espagnole’’ doit dénoncer, de façon pacifique, des sujets tels que la gestion de la crise économique, la corruption, le chômage et surtout, la désaffection des politiques. Les gens descendent dans la rue pour réclamer un changement. Un changement sur le fond, dans la manière de faire de la politique et d’exercer la démocratie.
