Amoureuses des animaux et passionnées par les chevaux (on ne peut pas avoir que des qualités...), ma sœur et moi étions d’accord sur un point: ça parlera de bourrins! Tels les frères Le Nain, absorbées par l’ouvrage, nous parlementions tard dans la nuit sur la couleur d’une robe ou sur la courbe d’une haridelle. Quinze jours barricadées dans notre chambre, rebaptisée «l’Atelier», nous n'en ressortîmes qu'une fois l'œuvre achevée. Un jour, les mûrs en tremblent encore, la porte de l’Atelier s’ouvrit dans un fracas proportionnel à notre triomphe. Les blouses tachetées de mille couleurs, les chevalets renversés, le pinceau derrière l’oreille, nous exhibions fièrement notre pastiche du "Vilain petit canard". Avant de vous laisser juger la qualité de l'entreprise, je tiens préalablement à m’excuser auprès des inconditionnels de Hans Christian Andersen. Cependant, je serai déçue, avec cette tripotée de canassons, de ne pas émouvoir, même si cela ne va pas jusqu'aux larmes, quelques fous du dada !
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On va dire que c'est la mouture définitive de mon application Flash dédiée à la lecture de l'album. On l'appellera version 10 bêta !!
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